Si la Corée du nord possède l’arme nucléaire depuis quelques années déjà, les derniers essais du régime de Pyongyang laisse à penser que désormais il dispose d’une bombe nucléaire à hydrogène – l’une des plus puissante existante-. Ils ont également développer des missiles ayant une portée de lancement intercontinentale. La Corée-du-Nord a dans son viseur la Corée-du-Sud, le Japon et  désormais plusieurs bases américaines.

Le dictateur de la Corée-du-Nord, Kim Jong Un, assure ne pas avoir d’intentions belliqueuses envers les Etats-Unis et le Japon. L’arme atomique ne représenterai que « l’assurance vie de sa nation ». Mais le président américain Donald Trump n’accepte pas que son pays vive sous une menace nucléaire. Le gouvernement américain a fait pression sur l’ONU, pour que la Corée-du-Nord soit sévèrement sanctionnée.

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Pourquoi l’ONU se devait-elle de réagir ? 

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En développant ce nouveau missile, le régime de Pyongyang a délibérément violé les accords de non prolifération de l’arme nucléaire. Accords signés en 1968, qui stipulent que les pays ne possédant pas l’arme nucléaire -dont la Corée-du-Nord- ne doivent pas chercher à la fabriquer ou se la procurer, pour éviter tout risque de guerre nucléaire. Le régime nord coréen a déjà fait l’objet de huit trains de sanction pour de semblables transgressions. Kim Jong Un a de plus évoqué, le 11 août, des tirs de missiles balistiques à proximité de l’île américaine de Guam. Une menace à peine voilée à l’encontre de l’une des cinq plus grandes puissances mondiales, membre de l’ONU ; les Etats-Unis.

Autant de raisons qui ont menées le conseil de sécurité de L’ONU a voté, dans la nuit du 11 au 12 septembre, un embargo progressif visant notamment ; l’importation de pétrole et de gaz et le commerce de textile de la dictature nord coréenne. Une décision qui devrait faire perdre à cette dernière plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaire.

 

 

Anaïs DURR