Myriam Rousselle
Rédactrice en chef adjointe
Tout autant que les médias ont été obligé de diversifier la forme de leurs contenus pour survivre, les journalistes ont adapté leurs méthodes pour produire et même vivre avec leur temps. De fait, un reportage filmé au smartphone s'il est de qualité et transmet une information pertinente n'est pas moins légitime, qu'un reportage réalisé avec une caméra traditionnelle. De plus, tous les journalistes ne sont pas forcés de travailler au coeur de la capitale pour être de vrais journalistes. Grâce à toutes les possibilités techniques que nous offre notre époque, il n'est pas naïf de croire que tant que le fond est bon et que la forme interpelle, la manière de faire et le lieu, importent peu. C'est sous cet angle, que j'ai choisi d'interviewer Myriam Rousselle, une jeune journaliste, rédactrice en chef adjointe du magazine l'Éperon et chargée de la gestion de son site web. Sans image pour influencer le jugement, sans retranscription subjective, écoutez !
L'interview
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Le Fond et la forme au delÀ de la manière
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En quoi consiste ton travail ?
Le magazine l'Éperon existe depuis plus de 80 ans, qu'est-ce qui est différent aujourd'hui ?
Quel principal défi devez-vous relever quotidiennement ? ​
"Trouver l'équilibre entre l'information que l'on se doit de donner aux gens et celle qu'ils veulent"
L'interface du site web de l'Éperon en septembre 2018, pourquoi était-ce nécessaire ? Qu'est-ce que cela a apporté au média ?
Était-ce un moyen de renouveler, et peut-être également de rajeunir, votre lectorat ?
"Paradoxalement, le site web nous a permis d'intéresser des personnes plus âgées, pas forcément à l'aise avec l'informatique. On atteint davantage les jeunes grâce aux réseaux sociaux."
Vous utilisez de plus en plus la vidéo comme vecteur d'information. Pourquoi ?
Vous n'êtes pas JRI, n'avez pas suivi de formation de cadreur-monteur et vous filmez souvent avec des smartphones. Tenant compte de cela, quelles sont les difficultés auxquelles vous pouvez être confrontées ?
Le public est plus proche que jamais des athlètes et autres personnalités grâce aux réseaux sociaux et ont de fait accès, de plus en plus vite, à beaucoup d'informations. Est ce que cela a impacté votre métier de journaliste ?
Beaucoup d'entreprises tendent aujourd'hui à pratiquer le télé-travail et certains affirment que ce dernier est l'avenir du monde professionnel dans de nombreux secteurs. Que penses-tu de ce mode de fonctionnement ?
Qu'est-ce qui te plaît dans le métier de journaliste ?